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le Wed 06 Feb 2008 à 00h 12
Fil initié par "Olivier-P"
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Titre : Fujifilm S3/5: deux capteurs et le logiciel S7RAW
Fuji a lancé en 2005 son pavé dans la mare, un reflex avec deux capteurs imbriqués, pour pallier l’insuffisance de dynamique étendue des Apn. Excellent outil donc, mais avec des logiciels limités et propriétaires, de plus qui sont une ‘option payante’. Les grands derawtiseurs tiers ne lisant pas le S3, je me suis penché sur un petit logiciel gratuit que JMS m’indiqua.

Merci à JMS d’ailleurs, c’est lui qui m’a poussé à tester ce boîtier, m’envoya des fichiers de test.
Merci à CI qui comme d’habitude ont appelé un chat un chat dans leurs papiers louangeurs, ce boîtier est unique !

Ici je vais aborder comment se servir du logiciel S7RAW, qui est disponible en français de plus. La dernière version doit être la V0.4.3 en développement 144 ( décembre 2005 ) à l’heure où j’écris ce papier ( dec 2006 ).

Auparavant un petit rappel du fonctionnement, ce sera utile pour la compréhension ultérieure du logiciel.

RAPPEL

Le S3 a donc deux capteurs, le premier travaillant comme le font tout les autres sur la majorité du spectre (100iso), et un autre calibré à une sensibilité native plus basse ( 25iso ), uniquement dédié aux hautes lumières. Ainsi on gagne au final 2 bits supplémentaires pour couvrir les HL, le tout passant de 12bits à 14bits ( de 4000 à 16 000 couleurs par canal ). Le S3 produit donc deux photographies ( si si ) qu’il faudra assembler ensemble, d’où la délicatesse de ce boulot.




AVEC S7RAW

Les RAW ? C’est ici que S7RAW est intéressant.

Les rattrapages sont nombreux, le Raw peut délivrer plus que le jpg natif qui autorise entre 10 et 11 IL, avec le logiciel je pense qu’on peut aller autour de 12 IL ( ? ), il faudrait des mesures strictes de sensito, je ne suis pas équipé pour cela.

Le S7R se présente comme un logiciel simple et complet
Tableau 1 : Balance des blancs paramétrable, réglages des IL, rotations
Tableau 2 : Gamma général ou logarithmique, contraste, lum, satur, tonalité, et les fameux curseurs de MIXAGES des deux couches, nous reviendrons longuement dessus.
Tableau 3 : Nettetés et flous, anti moirage, anti bruit.
Tableau 4 : Courbes
Tableau 5 : Corrections géométriques et optiques, corrections d’aberration chromatique
Tableau 6 : Correction par canal couleur, en cmjn


La plupard des outils sont connus de tous, je ne reviendrai pas dessus. Deux sont notables, le mélangeur de couches que je dev plus loin, et l’anti moirage. Ici on touche à un des effets « douceur » du S3 car on s’aperçoit vite que si on ôte ce filtre (qui est en natif à 1 et seuil 40) on récupère des infos dans les fichiers à haut ISO. Donc voilà une bonne info pour nous tous, qui, de temps à autre, voulons du détail - un peu de bruit en plus ne gênant pas - .

Un anti-moirage ? hum en fait l’anti bruit natif du S3 en jpg ? peut être.

c’est sur la chroma que les ingénieurs ont adouci les fichiers, c’est redoutable, efficace, mais utile à débrancher parfois. De la mm manière si vous voulez des fichiers propres, je vous conseille fortement de mettre la netteté à « Personnalisé » et les mesures 0 et 0, c’est la seule manière d’avoir un fichier neutre, sinon en natif le «normal » est à +5 . C’est déjà trop dur pour les grands tirages. Comme pour un Canon 1DmkII ce paramètre paraîtra trop doux à 0 0 mais c’est le seul à accepter le travail d’un graphiste connaisseur.

ATTENTION : le «+net » est toujours mis par défaut et reviens à chaque fois ( +20 !!! )



LES MELANGEURS

Le « mode simplifié » donne des résultats idem à ceux du jpg boîtier. En allant vers les 100 vous allez chercher la dynamique max. Mais c’est avec un taux de sécurité énorme, on verra qu’on peut mieux faire.

Les modes sophistiqués :

Les commandes
G = gamma
N = courbe de contraste

Le mode simple ( différent de simplifié ) reprend le mode simplifié mais a plus de répondant, de plus les commande G (gamma) et N (contraste) sont modifiables pour la couche R ( Hautes Lumières ), néanmoins le mélange est assez linéaire, mangeant des infos sur les deux couches.

Le mode Type1 est assez mal fait, les commandes de gamma et contraste touchent les deux couches et limitent bcp la dynamique, c’est bon pour une image non « limite », souvent ce type est dur à manier et donne des effets durs. La couche S (BL) est protégée en bas de spectre.

Le mode Type2 est une amélioration du mode simple, seules les R (hl ) sont modifiables en G et N, et les infos sont priorité HL, la couche BL est un peu assombrie, mais les HL récupérées sont extrêmes. Par défaut comme dans les autres configuration les gamma sont d’origine augmentées à 1.2 ce qui éclaire les HL donc des infos parfois sales, attention le capteur haut est assez bruité nativement. Vous avez intérêt à mettre en gamma 1 pour les hautes sensibilités bruitées, c’est à dire ne modifiant pas les basses lumières de votre capteur de haute lumières, car … se mélangeant un peu aux lumières moyennes de votre capteur de BL, vous aurez … du bruit dans les sombres.

Le type2 est le plus probant, il peut être utile de toucher à N dans la couche R pour faire péter les HL un peu plus que voulu.

Voilà à vous de jouer, et mm à faire des éditions multiples d’un raw avec IL différents et assembler vos jpg.

Inutile de dire que un jpg sorti du boîtier est à mille lieues de mélangeur. Ou l’inverse : )
Amitiés Olivier


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